C’est mon premier article sur un livre, je dois vous avouer que ce n’est pas simple, on ne peut pas, comme pour une série ou un épisode, accélérer jusqu’à la scène désirée, où le revoir au cours d’une soirée, surtout pour moi qui lit lentement. Relire l’histoire me prendrais plusieurs semaines, et ne ferai pas avancer ma réflexion, alors j’ai fait avec ce que je me souvenais. J’ai essayé de retrouver des détails qui me semblaient flou, mais pour être honnête, c’est comme rechercher une aiguille dans une botte de foin, alors j’ai un peu triché et me suis servi de notre ami internet.
Avant de commencer à vous baratiner de toute ma réflexion, quelques mots sur l’auteur et le résumé du livre.
L’auteur : Apparue discrètement sur la scène littéraire, Delphine de Vigan a su se faire une place de choix parmi les écrivains français. Directrice d'études dans un institut de sondages, la jeune femme écrit le soir, sans prétendre à la carrière de romancière qui sera la sienne, avant de pouvoir vivre de sa plume. Après la parution, en 2001, d'un premier récit d'inspiration autobiographique intitulé 'Jours sans faim', c'est avec le recueil de nouvelles 'Les Jolis Garçons' et le roman 'Un soir de décembre', deux ouvrages sur le thème de la désillusion amoureuse, que l'écrivain gagne le coeur d'un large public. Un bouche à oreille enthousiaste contribue au triomphe de 'No et moi', l'histoire d'une rencontre entre une adolescente surdouée et une jeune SDF qui vaut à son auteur d'être plébiscitée par les libraires (Prix des libraires 2009) et les lecteurs. Mêlant avec justesse les dimensions sociale et intime, l'écrivain poursuit dans ce registre avec le roman 'Les Heures souterraines', paru en 2009. En 2010 sort l'adaptation cinématographique de 'No et moi' par Zabou Breitman. Son roman 'Rien ne s'oppose à la nuit' est publié en août 2011 par les éditions JC Lattès.
L’histoire : Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu'elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d'amour, rebelle, sauvage.
No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. " Les choses sont ce qu'elles sont ". Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.
Vous l’aurai compris, « No et moi », c’est l’histoire de la rencontre entre un petit génie en quête de réponse et une jeune SDF désabusé. Ce qui ressort de ce roman est, pour moi, le portrait de la solitude que dresse l’auteur au fur et à mesure de l’histoire. Il sera donc question dans cet article de solitude : la solitude « explicite », avec des personnages littéralement abandonnés ; la solitude « implicite », avec une famille brisée ; et la lutte contre la solitude, avec une enfant prête à tout pour les personnes qu’elle aime.
L’auteur nous propose tout d’abord un portrait d’une solitude tout à fait explicite, avec deux personnages abandonnés par leur famille, No et Lucas.
No représente la personnification de la solitude dans le roman. C’est une jeune SDF d’à peine 18 ans sur qui Lou Bertignac (la narratrice) va faire un exposé. Nous allons donc découvrir, tout au long de l’histoire, l’enfance peu commune de la jeune femme.
Avant même sa naissance, elle est victime d’abandon, puisque sa mère ne la désirait pas, elle refusait même de la regarder quand No est née. Elle sera donc élevée par ses grands-parents jusqu’à que l’un d’eux meurt et que l’autre se sente incapable de s’occupé de la jeune Nolwenn. Elle va donc aller vivre avec sa mère et son beau-père. Lui est totalement correcte avec elle, même gentil. Sa mère, par contre, la rejette totalement, l’insulte et refuse même qu’elle soit dans la même pièce.
Au bout d’un certain temps, No va être mis à la porte de chez sa mère et vivre entre les familles d’accueil et les foyers d’hébergement. Mais lorsqu’elle va avoir 18ans, elle devra renoncer à tout ça et se retrouve à la rue, livré à elle-même.
Lucas, quand à lui, est un élève de la classe de Lou. Agée de 17ans (je suis plus très sûr), il vit totalement seul dans un grand appartement. Ses parents sont divorcés, son père ne vient plus depuis qu’il sait que sa mère à un nouveau compagnon. Mais cette dernière n’est guère plus présente puisqu’elle habite avec son ami.
Elle vient de temps en temps lui rendre visite, mais ne reste pas très longtemps, lui laissant juste de l’argent, pour qu’il puisse se nourrir.
Une femme de ménage vient toutes les semaines pour entretenir l’appartement, mais Lucas ne la croise que très rarement puisqu’il va en cours pour occuper ses journées, et surement pour se sentir un peu moins seul.
Lucas et No sont tout le deux des personnages abandonné par leur famille. No se retrouve dans la rue, livrée à elle-même, Lucas est livrée à lui-même dans un appartement entretenue par une inconnue et payer par sa mère. Leurs points communs, c’est qu’ils manquent tous les deux d’amour, d’affection et de soutient.
La solitude est beaucoup moins explicite dans la famille Bertignac qui sait faire preuve de beaucoup de faux-semblants.
Contrairement à No et Lucas, Lou grandit dans une famille dite « normale », avec un père et une mère. Mais en réalité, la famille n’est pas unie. Les moments qu’ils passent ensemble ne sont que des scénarios prédéfinis, qu’ils répètent indéfiniment. Ils ne font que faire semblant d’être une famille.
A l’origine de cette désunification, il eut la mort de leur second enfant Thaïs, alors encore qu’un nourrisson. Avant cette tragédie, leur famille était complétement heureuse et épanouit.
La mère est ensuite tombée dans la dépression. Elle est complétement absente, et réalise les tâches quotidiennes sans aucun enthousiasme. Elle ne s’occupe pas de sa fille, ne s’y intéresse même pas.
Le père, quand à lui, doit tout assumer seul. Il a été en quelque sorte abandonné par sa femme. Il est surpassé par les événements et n’a pas la force de s’occuper de tout, il laisse donc sa jeune fille de 13ans se débrouiller seule.
Depuis que sa sœur est morte, Lou est un peu abandonné, voir totalement, par ses parents. C’est une jeune fille précoce (elle a sauté deux classes), avec une légère phobie sociale, s’isolant des autres élèves de sa classe.
Sa vie semble être une succession de faux-semblants sur lesquels elle s’interroge, et auxquels elle participe en jouant les fausses petites filles dans sa fausse famille.
Elle se sent rejetée, surtout par sa mère qui ne lui porte quasiment aucun intérêt et ne se comporte pas comme une vraie mère. Lou ira même jusqu’à dire que sa mère ne l’aime et ne l’a jamais aimé.
Elle doit donc faire face seule à ses incertitudes, s’efforçant de tout garder pour elle.
Mais heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là, nos protagonistes vont lutter pour tenter de sortir de cette solitude et tout cela va s’articuler autour du personnage de No.
Tout commence par un exposé demander par Mr Marin en cours de SES, et la rencontre inopiné entre No et Lou qui reste la base du roman.
Grace à cette rencontre, No va sortir de sa solitude puisque Lou s’interesse à elle. Mais la question qui se pose est « est-ce que ce n’est pas que pour son exposé ? » Lou va prouver à No que ce n’est pas le cas, puisqu’après, elle va lui offrir un toit et une famille.
Cette rencontre va permettre à Lou de se faire sa première véritable amie et de sortir de son isolement quotidien.
Les liens qui unissent les deux personnages semblent indéfectibles, l’une comme l’autre ne pouvant plus rien faire sans la seconde. Lou dira même « J’ignore laquelle de nous deux soutenait l’autre, laquelle était la plus fragile. »
L’arrivé de No dans la vie de Lou va également lui permettre de nouer des liens avec Lucas. Dès le début de l’histoire, ce dernier semble s’attacher à Lou, qu’il surnomme « pépite », mais Lou semble mettre des barrières à cette amitié naissante.
La présence de No va permettre un rapprochement entre les deux personnages, leur amitié va pouvoir se développer, se transformant en idylle amoureuse à la fin du livre.
Mais c’est sur la famille Bertignac que l’arrivé de No va avoir le plus grand impact.
Lorsque Lou demande à ses parents d’accueillir No chez eux, elle est surprise que sa mère accepte si facilement. Contre toute attente, la mère de Lou va porter un réel intérêt à No. Elle va peu à peu reprendre son rôle de mère et celui d’épouse et sortir de sa dépression.
La remise en forme de la mère va donner un nouvel élan à la famille qui va pouvoir se reconstruire. Le père va pouvoir renouer avec son rôle de père et de mari, pouvant à nouveau se reposé sur sa femme.
Mais pour Lou tout n’est pas si simple, elle se sent un peu plus exclu par ce renouveau, car sa mère n’a jamais fait l’effort de changer pour elle, et elle le fait à la suite de la venue de No. Lou ne trouve donc plus sa place dans cette nouvelle famille, et va même vouloir s’enfuir avec No.
C’est un large portrait de la solitude que nous dévoile Delphine de Vignan sous une narration innocente et critique de notre société qui nous touche beaucoup. Mais tout ne finit pas bien pour tout le monde, ATTENTION GROS SPOILER : No va une nouvelle fois se sentir abandonnée et sombrera dans l’alcool. Elle se fera rejeter par les parents de Lou, qui ne l’abandonnera pas pour autant. Mais No devra se rendre à l’évidence qu’elle n’a pas sa place auprès de Lou, et elle partira sans rien lui dire.
Ce roman pose beaucoup d’autres questions notamment sur la découverte de l’amour par Lou.
Aujourd'hui, je viens vous conter une petit analyse de film sur Time Out (In Time en VO), film qui a reçu des avis assez mitigé en vue des quelques articles de blog que j'ai pu lire sur le sujet. Je ne vais pas ici vous faire une énième critique du film, mais plutôt vous amenez à une réflexion plus profonde qui semble manquer au film (d'après certains).
Comme souvent, commençons par le petit synopsis proposé par notre ami Allociné :
Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.
Et puis tiens je vous met aussi la Bande-annonce.
Pourquoi cette protection de stérilité chez les immortels ? La réponse se trouve dans un sujet plus scientifique, le processus tumoral et le cancer. Le processus tumoral est la prolifération anormale de cellules qui aboutit à la formation d'un nouveau tissu autonome appelé tumeur. On appelle cancer une tumeur maligne constituée par la prolifération de cellules anormales qui échappent à tout contrôle de leur division, et qui ont tendance à envahir les tissus voisins. (source). Dans ce processus, on constate un disfonctionnement de l'apoptose (Mort programmée d'une cellule. Processus par lequel des cellules déclenchent leur auto destruction en réponse à un signal. C'est une mort cellulaire physiologique, génétiquement programmée, nécessaire à la survie des organismes pluricellulaires. source.), ce qui entraine un prolifération anarchique de cellule qui ne meurt plus, elles sont donc immortelles.
En d'autre terme, les cellules tumorales ne meurent pas et sont toujours capable de se multiplier. Leur nombre ne cessant d'augmenter, elles envahissent l'organisme ce qui conduit à un cancer généralisé, entrainant la mort de l'individu.
Imaginons donc, si on ne mourrait plus… Déjà qu'avec une date d'expiration on a tendance à envahir toute la planète en détruisant tout ce qui barrent notre chemin…
Ce qui me permet d'en arriver à notre film. Dans ce dernier, les gens ont donc la possibilité d'être immortel si il négocie bien leur temps (^^… C'était un mauvais jeu de mot…). Mais ils ont toujours la possibilité de se reproduire. Donc à l'image du processus tumorale, sans date limite, en quelques génération l''homme peut devenir un véritable cancer pour la planète et causer sa mort. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont tout prévu en mettant au goût du jour le processus d'apoptose.
En effet, dans le film Time out, les individu ont un joli compteur analogique sur l'avant de leur bras qui se déclenche à leur 25ème anniversaire et leur informe du temps qu'il leur reste à vivre. Ils sont tous sensés partir égaux avec un an à vivre. Il s'agit bien là, d'une apoptose puisque leur mort est génétiquement programmé. Mais heureusement où malheureusement pour eux, le temps c'est de l'argent et on peut rallonger ou écourter le temps qu'il reste à vivre. En gros, on travail on a plus de temps, on achète un paquet de clope, on a moins de temps (la cigarette tue encore plus dans ces circonstances).
En vue de tout ça, l'immortalité ne semble pas la bonne marche à suivre, car soit on l'accompagne d'une stérilité universelle pour éviter la fin de notre planète, soit on adopte l'idée proposé dans Time Out, et on programme à tous son dernier souffle. Mais comme vue dans le film, cette idée comporte de gros bug, en premier lieu la domination des plus riches qui ne font que respecter la loi de Darwin, la sélection naturelle, seul les plus fort survivent. Ce qui peut dans ce cas là engendrer une consanguinité des générations avenirs (les plus riche sont peu nombreux) et une disparition de la classe moyenne et de toutes les classes moins riche. Et puis, finalement ça reviendrais à une stérilité de l'humanité.
En tout cas, l'immortalité n'est pas pour demain, même si l'on tend à vivre de plus en plus vieux malgré l'apparition et la persistance de maladie de plus en plus grave. D'ailleurs, ça ne serait pas une tentative de reprise de pouvoir de la nature face à la technologie ?
Du coup, j’ai plus constaté plusieurs anomalies dans le film, et je ne sais pas si on les retrouve dans la BD.
Premièrement, les vampires apparaissent comme une population propre sur eux, super civilisée, super bien habillée, dans le genre Anne Rice. Et puis finalement non, se sont juste des bêtes bien habillé, parce que, certes, ça ne doit pas être simple de sucer le sang de personnes vivantes très proprement, mais les vampires restent là pendant 30 jours et jamais ils ne se nettoient. *Finalement la plupart des animaux sont plus propre que les vampires.*
Deuxièmement, j’ai constaté quelques soucis dans le déroulement de l’histoire. Le premier jour, les vampires ont dévoré une bonne partie de la population, et ils ne mangent plus grand chose après, et pourtant, le sang qu’ils ont sur le visage ne sèche jamais, il reste frais du début à la fin. De plus, si mes souvenirs sont bon, il y a une petite fille qui reste planquée plusieurs jours sous son lit ou sous une maison, je ne sais plus trop, mais sous quelque chose en tout cas. Question : Comment fait elle pour survivre sans manger ni boire ? Et sans faire ses besoins pendant plusieurs jours ?
Dernièrement, il faudrait que les scénaristes se mettent d’accord sur les capacités des vampires. Par exemple, les vampires peuvent sentir la peur, et ont une ouïe super fine, alors comment se fait il qu’ils ne peuvent pas attraper et dévorer tout les habitants de la ville alors qu’ils ont tout un mois pour le faire, et que leur proie n’ont pas beaucoup d’endroit où se cacher. Et puis, on voit clairement au début du film qu’ils sont très rapide puisqu’ils arrivent à rattraper une voiture de police, mais plus tard dans le film, ils n’arrivent pas à rattraper un tracteur qui doit rouler au max à 50km/h. Mais où est la logique dans tout ça ?
Je vais m'arrêter là. En gros, pour moi, ça n'est pas un bon film de vampire. Mais bon, vous êtes peut être d'un autre avis, alors j'attends vos commentaires.
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Pour ce faire, je vais d’abord m’intéresser aux signes qui peuvent nous mettre sur la voie de l’individu que nous sommes, ensuite nous verrons les signes qui nous induisent en erreur, pour terminer nous examinerons les raisons qui mènent à une amnésie désirée.
Dans l’épisode tabula rasa, nous pouvons constater qu’il y a des signes qui ne trompe pas sur la personne que nous sommes. Nous pouvons prendre comme exemple Spike et Buffy, la dernière présente une force surhumaine, le premier prend son apparence de vampires.
Il y a des réactions qui mettent nos héros sur la voie de leur identité, par exemple Anya fait apparaître un lapin et sursaute de peur, en effet, elle en a une peur bleue. Buffy et Dawn se chamaillent et en concluent qu’elles sont sœur.
Il y a également les choses qui sont inscrites en nous et qu’il n’est pas facile de décrypter. Willow et tara ont oublié qu’elles étaient ensemble, mais elles semblent être attirées l’une par l’autre assez rapidement. Willow allant même confier à Dawn qu’elle pense être lesbienne.
Il y a donc des signes qui témoignent de ce que nous sommes, mais il y a des signes qui peuvent nous mener sur le mauvais chemin. Spike et Giles découvrent assez vite tous les deux qu’ils sont anglais et en supposent qu’ils sont parents. Ils pensent que Giles est le père de Spike.
Willow se réveille dans les bras d’Alex, avec sa veste sur le dos, elle pense donc être couple avec ce dernier. De même, anya et Giles se sont évanouis l’un sur l’autre, Anya découvrant que la boutique de magie leur appartient, et portant une bague de fiançailles, elle suppose être couple avec Giles.
Il faut donc faire attention aux signes qui s’imposent à nous et prendre du recul avant d’en conclure quelque chose.
Il y a souvent des choses qu’on aimerait oublier, c’est pour ça qu’un des mécanismes de défense de l’être humain est le refoulement. Concernant notre épisode, Willow jette son sort pour tenter de résoudre ses problèmes. Tara trouve qu’elle fait trop de magie et menace de la quitter si elle ne résout pas ce problème. De plus, Willow a arraché Buffy du paradis. Elle veut donc effacer leurs souvenirs de leur mémoire pour qu’elles ne souffrent plus, mais en réalité, elle semble surtout vouloir qu’elles oublient que Willow est la cause de leurs souffrances. C’est donc pour elle une façon de corriger ces erreurs. Elle préfère les cacher plutôt que de les assumer.
Nous avons donc vu que malgré l’amnésie, il reste des traces de la personne que nous pouvons être. Concernant Willow, le sort d’amnésie était une façon de cacher ses actes répréhensibles. Je peux une nouvelle fois faire le lien avec l’article de JA-DE, en se demandant pourquoi il existe une amnésie temporaire et une amnésie permanente, si l’homme amnésique retrouve toujours ses anciennes habitudes. Cette question est plus de l’ordre du scientifique, nous pouvons nous demander si nos actions font de ce que nous sommes et si notre identité correspond à nos actions ?
]]>J’ai mis en place ce blog dans une nécessité de partager. « De partager quoi ? »Me direz-vous, c’est une excellente question, merci de l’avoir posé.
Je vous propose une plateforme où vous, enfin nous et par nous j’entends vous et nous… Est-ce que quelqu’un comprend ce que je raconte ?
En claire, une plateforme pour partager notre passion de la fiction ! Vous l’aurez bien compris, ici nous parlerons de séries télé mais aussi de film, de livre et tout et tout…
Pour monter ce petit projet de blog, même si ce n’est pas un projet de grande envergure, j’avais besoins d’autres personnes aimant la fiction et aimant philosopher sur le sujet. *Parce que finalement je ne suis pas si narcissique, et j’aime partager*. C’est pour cela que j’ai contacté deux personnes qui ont ces caractéristiques, vous l’aurez compris, JA-DE et Déjà-vu *Applaudissement*.
Je vais vous en dire un peu plus sur mes deux compares qui peuvent être si différentes, mais qui s’entendent très bien quand même.
JA-DE : La petite jeunette qui peut nous toucher de sa naïveté, mais qui, en fait, a bien plus de jujote que ce qu’elle veut bien croire. Elle est timide et touchante… S’il vous plait, ne lui faites pas peur !
Déjà-vu *c’est même pas un prénom* : c’est le narcissisme incarné. Elle sait ce qu’elle veut, et est plus que déterminer. Mais ne vous inquiété pas, elle n’est pas agressive ! Elle sait entendre la critique et les avis différents. S’il vous plait n’ayez pas peur !
Il ne me reste plus qu’à vous en dire un peu plus sur moi. Pour ce faire, je vais me servir du petit questionnaire que j’ai donné à nos nouvelles chroniqueuses.
Je suis EMA, dans la vie, je ne fais pas grand-chose à part tenir des blogs, mais j’ai beaucoup de hobbies : Séries, cinéma, livres, écriture, guitare, dessin. Mais je ne suis pas très douée pour la plupart.
Ma série préférée reste Buffy contre les vampires, parce que j’ai grandi avec cette série, et que je m’y suis retrouvée à plusieurs reprises. Pour moi, ce n’est pas juste une série sur les vampires *il y a aussi des loups-garous, des cyborg, des démons…*
Mes personnages préférés sont Willow et Spike qui ont su beaucoup évolué au cours des saisons. Willow est passé de la petite intello insignifiante et toujours gentille à la sorcière la plus puissante et cruelle de l’univers. Elle va découvrir son côté sombre et devenir une vrai toxico. Spike, un vampire cruel et sans pitié, va nous montrer l’homme bon qui se cache derrière ces crocs.
Film préféré : Twilight ! Non je déconne !
Dans la catégorie film préféré, il y en a deux qui me viennent à l’esprit Cruel Intentions (ou sexe intentions) et Charlie’s Angels, deux films que je peux voir et revoir… Du coup on peut dire D.E.B.S. aussi…
Je n’ai pas vraiment de personnage préféré dans les films, mais je dirais Thor *Je sais qu’il y en a qui rit*
Mon livre préféré ? Twilight ! Non, je déconne ! *Comment ça je l’ai déjà faite ?*
C’est un peu plus compliqué. Je dirais Entretien avec un vampire d’Anne Rice, voir même la trilogie de la chronique des vampires, à savoir Entretien avec un vampire, Lestat et La reine des damnés. Finalement c’est peut-être ce dernier mon préféré, du Anne Rice tout en finesse. Elle nous plonge dans cet univers fantastique avec un tel naturel.
Pour mon personnage préféré, je choisirai Marianne Engel du livre Les âmes Brûlées de Andrew Davidson. *Très bon livre, peut-être même mon préféré, je crois que je me suis loupé sur ce coup là !*
Le personnage de Marianne Engel représente, pour moi, l’artiste maudit par excellence. Elle est touchante, violente, douce et agressive et elle se fait dévorer par son art qui devient plus une nécessité qu’un plaisir réel.
Pour expliquer ma rencontre avec Buffy, je vais utiliser ce que j’ai déjà dit sur un notre blog *oui je recycle, je suis écolo j’y peux rien !*
« Au début, il y a une maman. Une maman accro à la télé, qui ne veut pas que sa petite fille regarde la télé le samedi soir et tombe sur ces films avec des démons et des vampires.
Ensuite, vient la petite fille qui cherche à fuir le monde réel. Elle écrit ses peines et ses peurs en croyant être la seule à les connaître, la seule qui transforme le monde réel, en un monde fantastique.
Et vient une rencontre tant attendue, celle de la jeune fille avec une série fantastique qui conte la vie de jeunes adolescents qui courent vers l’âge adulte.
Cette maman c’est ma maman, parce que cette petite fille c’est moi, et cette série, c’est Buffy contre les vampires. J’ai grandi avec cette série, j’ai vu ses personnages grandir au même rythme que moi, être confrontés aux mêmes épreuves.
Aujourd’hui, encore, Buffy m’accompagne dans le quotidien, elle est là dans chaque épreuve, la peine, l’amour, les craintes. C’est peut être débile, mais je pense que c’est ce qui me permet de tenir bon dans ce monde absurde et de m’échapper… »
Pour la scène qui m’a marquée, je ne vais pas vous parler de Buffy parce que j’ai peur que vous fassiez une overdose.
Je vais revenir sur le livre Les âmes brûlées, il y a beaucoup de scène marquante dans ce livre, je vous le conseille vivement. Mais la scène en question ici est celle de la mort de Marianne Engel. Attention Spoiler ! Elle sait que c’est la fin, elle se déshabille, entre dans la mer et disparaît comme une illusion.
Voilà, je crois que j’ai fait le tour.
Au plaisir de vous revoir ici, mais vous pouvez passer là aussi. A très bientôt !
Après une révélation qui ne se faisait que trop attendre revenons sur l’épisode Billy.
Dans cet épisode, Buffy se retrouve face au Maître dans un cimetière. Le maître représente, ici, toutes les peurs de Buffy, c’est un peu l’ogre de Billy, c’est la mort, les démons intérieurs que Buffy combat en silence, en un mot le MAL.
De là s’imposent plusieurs questions. Buffy fait elle vraiment partie du bien ? Le mal c’est peut être elle ? Peut être qu’elle n’est pas du bon côté ? Après tout, les valeurs du bien et du mal s’imposent par les différentes cultures et échelles de valeurs caractéristiques des civilisations. Pourquoi le vampire est il mauvais ? Parce qu’il pratique des sacrifices ? Parce qu’il se « nourrit d’humain » ?
Mais à la base, le vampire est un démon dans un corps d’homme, autrement dit c’est un homme possédé par le démon. Ce qui, en d’autre temps, renvoyait à la possession, correspond aujourd’hui à des cas de pathologie mentale. De plus, les sacrifices étaient autre fois pratiquée par de nombreuses civilisations, les grecques sacrifiaient des vierges à leurs dieux, et nous pouvons mentionner les guerres saintes. N’oublions pas de parler des civilisations cannibales qui ne sont que des hommes qui se nourrissent d’autres hommes.
Alors finalement, les vampires, le Maître ne s’éloignent pas tant que ça du genre humain, ils n’ont juste pas la même échelle de valeurs que nous, occidentaux du XXIème siècle.
Ils ne représentent pas le bien pour Buffy, mais Buffy ne représente pas le biens pour eux.
Comme je l’ai dit plus haut, le Maître représente les démons intérieur de notre héroïne, et comme tout à chacune, Buffy a une partie d’ombre en elle, une part d’obscurité qu’elle ne vaut pas laisser découvrir aux autres et donc, qu’elle tentent désespéramment de cacher. Mais si le mauvais côté prenait le dessus ? C’est ce qui arrive à Buffy dans cet épisode puisqu’elle devient un vampire. Mais les allés et retours de nos héros dans le côté obscur de la force est sujet récurent de notre série, nous n’allons donc pas nous y attarder ici.
Terminons en effleurant le sujet de la mort. En effet, dans cet épisode, Buffy se retrouve devant une pierre tombale où y est inscrit son nom, le Maître la pousse dans cette tombe et l’enterre vivante, mais c’est bien ici la peur de Giles, peur que Buffy ne trouve la mort trop vite.
Buffy se bat continuellement contre la mort et elle y pense souvent, comme la plupart des adolescents. Nous allons parler ici plus particulièrement du suicide (sujet qu’on retrouve souvent dans la série sans même s’en rendre compte), et vous verrez plus loin pourquoi il en est question dans cet épisode.
La mort serait elle, pour Buffy, une solution de facilité pour en finir avec ce combat perpétuel ? Elle ne deviendrait qu’une statistique de plus dans le taux de suicide chez les ados, car rappelons, dans cet épisode Buffy n’a que 16ans. Tout au long de la série elle parle souvent d’abandonner sa mission, mais sa mission c’est toute sa vie (parce qu’elle est l’élue), alors voudrait elle abandonner sa vie ? Il y a-t-il besoin de précisé que la mort fait partie de la vie chacun, puisqu’elle en est la continuité, et comme dit plus haut, les ados ont souvent des pensées de mort, pensées qui sont très présente chez Buffy qui va même jusqu’à désirer la mort, d’ailleurs plus tard dans la série, Spike expliquera à Buffy qu’il a pu tuer deux tueuses parce qu’elles désiraient mourir, « dans chaque tueuse réside un désir de mort ».
Dans cet épisode, il s’agit bien d’une sorte de suicide, car même si Buffy ne se donne pas la mort, en laissant le Maître la poussé dans la tombe et enterrer vivante sans réagir, elle se laisse mourir, elle abandonne sa mission, sa vie, elle se suicide.
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